Pendant ce temps là dans Speedster magazine …
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Wishes
2 janvier 2018. 8h du matin. La bouilloire chauffe. Je remplace sur le clou du mur le calendrier 2017 par le 2018. Je me verse un café brûlant et m’installe devant mon ordinateur. Je regarde la vapeur s’échapper de la tasse et me repasse mentalement le film de 2017.
D’abord le Monta Sunset Drive 2, qui malgré la tempête, a su motiver 80% des inscrits à braver les trombes d’eau en ancienne à travers toute la France. Il y eu aussi les trois rencontres du 912Club : Winter, Spring & Summer, ponctuées de nouvelles têtes et de nouvelles autos. Je me plais à penser que le club fonctionne maintenant sans moi, comme un enfant qui grandit. Il y eut également pour ma part la participation à l’outlaw Classic de Renaud Lechalier qui a été un pur bonheur. Que dire aussi de la Full Moon 2 au pays basque, avec les illuminés qui me suivent dans la montagne en pleine nuit sous le regard de la lune. Seule ombre au tableau, 2017 est aussi marquée par l’absence cruelle de La Yellow.
8h05. Je lance machinalement FaceBook. La première image qui apparait sur mon écran est celle de Jeff Lo, radieux, prenant la pose le 31 décembre à Paris à côté de Magnus Walker qui tient dans sa main le badge du 912Club. Je ne peux m’empêcher de sourire à la vue de ce bonheur simple de partage entre l’employé d’île de france et le millionnaire californien. Qu’on admire ou qu’on déteste le personnage médiatique de Los Angeles, construit à grand renfort de réseaux sociaux, force est de constater qu’il a mis un sacré coup de pied dans la fourmilière, n’en déplaise à certains médias Porsche passablement aigris.
En vivant sa passion à fond et comme il l’entendait, il s’est affranchi du cliché polo et pantalon à pinces qui colle trop souvent au monde Porsche. Il a donné un nouveau souffle à un univers très codifié et a inspiré bon nombre de réalisations « outlaw » à travers le monde ces dernières années. Il a ouvert un nouveau chemin en appliquant la culture hot rod américaine aux Porsche classiques. Je referme donc 2017 et ouvre 2018 avec cette image de deux passionnés que tout oppose, mais qui partagent sans complexe leur amour des autos anciennes, par delà les différences de classes sociales et les frontières. Le 912Club a 5 ans maintenant et je crois qu’il est le reflet des membres qui l’animent : ouvert, décalé et convivial. Alors merci à vous tous, d’être toujours plus nombreux à restaurer, défendre et apprécier la 912, et comme dirait le grand barbu à dreadlocks : 2018, GO OUT & DRIVE!
912ement votre, Antoine Gaslais